Introduction
Ayant passée, comme la majorité des cavaliers, par l’apprentissage des cavalier western, j’ai appris comment exécuter différentes manœuvres, comment longer mon cheval, comment améliorer ses performances et éventuellement comment enseigner tout ça à mes propres élèves. On m’a enseigné les bases de la compétition en performance western. On m’a dit qu’en plaisance, le cheval devait être le plus lent possible et avoir un port de tête bas. Qu’en équitation western, nous voulions avoir un cheval léger et à l’écoute. Qu’en reining, je devais avoir un cheval agile et volontaire dans ses manœuvres. On m’a indiqué quel était le cheval idéal, mais j’ai peu appris sur comment le rendre idéal. J’ai suivi des cours et des cours, mais jamais on ne m’a réellement expliqué ce qui permettait de faire progresser mon cheval en flèche. J’ai atteint un niveau correct de performance avec mes chevaux. Je me classais, j’ai déjà remporté des trophées et des titres en régional, mais sans plus. À un certain point, j’ai même arrêté de progresser avec mon cheval. Nous avions ‘’ atteint nos limites ‘’. J’ai monté d’autres chevaux, j’ai entraîné de jeunes chevaux comme des plus vieux, des chevaux avec comme sans expérience. Je me suis acheté deux nouvelles juments et je les ai entraînées.
Je ne voulais pas faire comme avec mon ancienne jument. Je ne voulais pas enseigner à mes juments comment faire un pivot antérieur sans même savoir ce que je cherchais réellement comme mouvement. Et je ne parle pas de croiser un antérieur par-dessus l’autre. Mais plutôt comprendre la biomécanique de mon cheval pendant qu’il exécute ce mouvement. Qu’est-ce qui fait que, d’un côté, c’est facile et que, de l’autre, mon cheval semble supporter tout le poids du monde? On m’a souvent dit que c’était comme ça. Que le cheval avait un côté plus difficile que l’autre. ''Ha, c’est le côté difficile de ton cheval, il est moins beau, moins fluide, …'' . Avant, je me contentais de ce genre de réponse. Cette fois, je voulais comprendre pourquoi le cheval avait ce côté plus difficile. Je voulais savoir pourquoi je faisais tel ou tel exercice et comprendre les bienfaits de cet exercice pour mon cheval. J’ai donc fait des lectures ici et là. J’ai posé des questions et discuté avec mon entraîneuse. J’ai fait des liens entre les différentes théories que j’avais reçu au fil des années. Je commençais enfin à comprendre mon cheval. Comprendre comment il était conçu physiquement et comment travaillaient ses muscles. Avec cette compréhension de mon cheval, je pouvais concrètement dire pourquoi j’optais pour un tel exercice, pourquoi j’exerçais une tension dans une rêne, pourquoi je lui demandais une hanche en-dedans, …
Malheureusement, la compréhension de la biomécanique est souvent laissée de côté, alors qu’elle est, selon-moi, essentielle chez tout cavalier désireux d’entraîner des chevaux. Elle permet de travailler un cheval en respectant la nature de ses capacités physiques. Elle permet au cavalier de prendre de bonnes décisions et d’être en mesure de les expliquer clairement, tout en pouvant défendre son choix au besoin. Elle offre une ouverture sur toutes les disciplines ; elle permet au cavalier, spécialisé dans une discipline donnée, d’avoir la capacité d’entraîner un cheval destiné à une autre discipline. Pourquoi? Parce que, à même titre que l’anatomie ou la psychologie, la biomécanique est à la base de tout cheval.
Dans ‘’Travailler dans le bon sens‘’, vous trouverez du contenu sur l’entraînement de votre cheval, de la base à la spécialisation. Je partagerai avec vous ma méthode d’entraînement destinée autant aux chevaux de manège et de randonné qu’aux chevaux de compétition. Je vous promets des explications sur le pourquoi du comment, vous permettant de comprendre petit à petit la biomécanique de votre cheval.
PS : Les membres auront accès a un programme d’entraînement établis, centré sur la biomécanique du cheval et basé sur les principes d’apprentissage de celui-ci (renforcement, zone de confort, …).
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